Le Marathon des Sables : L’épreuve qui balaie les préjugés (et beaucoup de sable)

Vous pensiez que les ultra-trails étaient un monde exclusivement masculin ? Spoiler : le Marathon des Sables prouve le contraire ! Avec 56 % de participantes sur la distance de 120 km, cette course casse les codes et ouvre une nouvelle ère pour les femmes dans l’ultra-endurance. Et on ne parle pas d’un simple footing matinal : c’est 120 à 252 km à travers le désert, en autosuffisance, avec des températures qui feraient transpirer un cactus.

 

Depuis plusieurs années, l'événement s’ouvre à un public plus large, avec des formats adaptés et une philosophie centrée sur l’inclusion. Envie de savoir pourquoi les femmes dominent ici plus qu’ailleurs ? Accrochez vos lacets, on vous dit tout.

 

Le Marathon des Sables, c’est 252 km de pure folie pour les plus aguerris, mais aussi des distances plus accessibles (70, 100, 120 km) pour ceux qui veulent goûter à l’aventure sans y laisser un poumon. Depuis peu, la course ne se limite plus au Sahara marocain : Jordanie, Namibie, Pérou, Turquie… les formats se multiplient, mais l’esprit reste le même : dépassement de soi, solidarité et sable (beaucoup de sable).

 

L’organisateur Cyril Gauthier l’admet : voir si peu de femmes sur les ultra-trails le dérangeait. Son objectif ? Leur donner une place centrale dans le Marathon des Sables. Résultat : un succès immédiat. Aujourd’hui, elles sont majoritaires sur certaines distances – un exploit dans un sport où elles peinent encore à atteindre les 10 % de participation sur d’autres événements du même type.

 

Christelle Gauzet, finisher de la version 252 km, résume bien la philosophie du MDS :
 "On nous dit souvent que ce n'est pas possible. Ici, tout est fait pour que ce soit un vrai bonheur pour les femmes. On a une place évidente, ce qui est loin d’être acquis partout."

 

Traduction : ici, pas question de se battre pour exister, l’organisation a déjà tout prévu pour que chacun, chacune, trouve sa place. Des bivouacs pensés pour le confort, une logistique ultra-rôdée, et surtout, un esprit d’entraide qui fait toute la différence. Et comme si ça ne suffisait pas, la mixité et la diversité sont au cœur de l’événement.

 

Si vous pensez que le plus dur est de courir sous 40°C, détrompez-vous. Le vrai challenge, c’est l’aventure humaine. Car ici, on parle aussi de rencontres, de solidarité et de dépassement de soi. Cyril Gauthier le dit lui-même :
 "Le désert épuise, mais c’est la communication qui permet de tenir. On devient ce qu’on aimerait être plus souvent : des humains qui partagent."

 

Et ça marche pour tout le monde. PDG en quête de sens, sportifs en fauteuil roulant, amateurs de nature ou simples curieux prêts à se surpasser… Le MDS rassemble des profils aux antipodes, unis par une seule envie : aller au bout.

 

Si vous pensiez que le Marathon des Sables allait s’arrêter là, vous êtes loin du compte. L’édition 2025 promet du grand spectacle, avec une nouvelle course complètement dingue :
 Le "Crazy Loops" en haute montagne.
L’idée ? Des équipes en fauteuil roulant qui tournent en altitude pendant 24 heures non-stop. Parce que, visiblement, "impossible" n'existe pas au MDS.

 

Et côté course principale ?
 Du 4 au 14 avril 2025, 1 000 athlètes de 52 pays s’élanceront sur les 250 km du Sahara marocain.
 Les frères El Morabity tenteront de marquer encore plus l’histoire, avec en embuscade Maryline Nakach et Ragna Débats, prêtes à défier la tenante du titre Aziza El Amrany.

 

 Lieu : Sahara marocain
 Dates : Du 4 au 14 avril 2025
 Distances : 70, 100, 120 ou 252 km
 Particularité : Course en autosuffisance alimentaire
 Participants : 1 000 athlètes de 52 pays
 Inscriptions et détails : Site officiel du Marathon des Sables

 

Que vous soyez un(e) habitué(e) des courses extrêmes ou un(e) aventurier(e) en quête d’une première expérience unique, le Marathon des Sables vous attend. Vous n’avez plus qu’une question à vous poser :
"Est-ce que je suis prêt(e) à repousser mes limites ?”

 

Allez, on vous laisse réfléchir… mais pas trop longtemps. Les inscriptions ne restent jamais ouvertes bien longtemps !